[b][u]La fuite[center]
[left]Cela faisait déjà plus de trois ans que je passais ma vie derrière les barreaux, en tournant en rond tout en désespérant. Je n'avais pas à me plaindre, à cet endroit, j'étais assuré de manger trois repas par jour, de plus j'avais accès à des soins spécialisés quand j'étais malade et je recevais de la visite à tous les jours. Mais rien ne vallait la liberté, même pour un infirme instant, d'être à l'extérieur de ces quatres murs. Pour cette raison, j'avais pris la décision de m'enfuir à la première occasion. Voilà pourquoi j'étais dans cette situation. Courant de mon plus vite, tournant au hasard dans les dédalles de chemins et ruelles de San Francisco qui s'offrait à moi.
Ça durais depuis une heure environ, les policiers me suivaient tel des chasseurs qui traquaient leur proie et cette proie, c'était moi. Je commençais à être démoralisé, même si je courais vite, les chances de distancer et de semer leurs véhicules étaients mince. Une option s'offrait à moi, je devais trouver un endroit pour me cacher. Je courus de mon plus vite zigzaguant entre les passants terrorisés, sautant par-dessus les bancs et poubelles tout en esquivant des tirs. Je tournai au hasard dans une ruelle et je vis droit devant la forêt. C'était un endroit idéal pour me dissimuler, ils ne pourraient pas me suivre avec les voitures.
Après avoir parcouru une certaine distance, je sentis l'espoir renaître: peut-être allais-je finir mon existence en toute liberté. La pensé de vivre le restant de mes jours libre me fit le plus grand bien et redonna un peu d'énergie. Ce petit moment de rêverie faillit être le dernier. Mes poursuivants gagnèrent dangeureusement du terrain, certains tentèrent, sans succès, de m'atteindre avec leur arme. La présence des policiers qui se dispersèrent de chaque coté, derrière moi, afin de m'encercler me fit si peur que je courus de plus belle. J'esquivais des arbustes, sautais par-dessus des souches et slalomais entre les arbres. Sans se décourager les chasseurs ne me cédèrent aucun terrain.
À quelques mètres devant moi se dressait le chemin de mon salut, une troué sans arbre ni roche pour me cacher et une clôture, facile à franchir. Je donnai tout se qui me restait d'énergie et partis comme une fusée à travers la trouée. Je me préparais à bondir par-dessus la clôture quand tous les agents tirèrent à l'unisson. Je ressentis une douleur vive au niveau du cou; tout mon corps devint lourd, un sommeil m'emportait, j'entendis, avant de partir, quelqu'un dire: «On l'a eu! Ce tigre de Sibérie retourne au zoo».
Pour une histoire que je trouve mauvaise(une de mes pires), elle m'a tout de même value un beau 85%.